artisanat

MC Davidian, créateur français d’accessoires pour cheveux

MC Davidian, créateur français d’accessoires pour cheveux

 

Envie d’apporter une touche plus féminine à vos cheveux ? Optez pour les bijoux et accessoires de cheveux. Ce sont des articles simples, mais qui apporteront du style et du peps à votre coiffure. Entre barrettes, élastiques, headbands, pinces et bijoux pour cheveux, le choix est large et vous permet d’adapter vos choix en fonction de vos préférences et de vos tenues. Pour vous aider dans cette tâche, MC Davidian met à votre disposition une large gamme d’accessoires et bijoux made in France.

 

Qui est MC Davidian ?

 

MC Davidian est votre créateur de bijoux pour cheveux made in France et élaborés de manière traditionnelle. Ce créateur français ne cesse de séduire de nombreuses femmes par sa créativité à travers ses accessoires de cheveux de qualité. En effet, son entreprise existe depuis plus de 40 ans. D’ailleurs, elle est même devenue une référence en matière d’accessoirisation capillaire. Plus qu’une simple marque, MC Davidian est un témoin de la mode au fil des années. Il s’inspire des styles de toutes les époques pour vous proposer des accessoires chics et tendances qui apporteront du peps à vos tenues.

 

Par ailleurs, MC Davidian vous propose également des articles authentiques et réalisés avec un savoir-faire particulier, ce qui en fait des produits de qualité exceptionnelle. Le site de la marque vous présente un large choix d’accessoires et bijoux pour cheveux dont l’originalité vous séduira à coup sûr. Si vous souhaitez rendre votre coiffure plus chic grâce à des accessoires, les accessoires de chez MC Davidian ont tout ce qu’il vous faut.

 

 

Pourquoi choisir les bijoux de MC Davidian ?

 

Vous souhaitez rendre vos cheveux plus jolis en les accessoirisant avec des bijoux pour cheveux ? MC Davidian vous propose une panoplie de bijoux et d’accessoires dédié à la coiffure. Cette créatrice française travaille en collaboration avec des artisans afin de vous offrir des bijoux de qualité et de formes variées. Découvrez quelques particularités de ce créateur d’accessoires et d’ornements français !

 

Un design varié et une qualité unique

MC Davidian prend soin d’imaginer des designs variés, uniques et intemporels. Ainsi, il vous propose des accessoires tendances et attirants tout en restant le plus professionnel et original possible.

Les matières

La matière dans laquelle ses ornements de cheveux sont fabriqués est l’acétate de cellulose (celluloïd). Il s’agit d’une matière non allergène haut de gamme qui s’adapte à la forme qu’elle épouse. Elle est très pratique notamment pour les serre-têtes. C’est d’ailleurs la même matière que les lunettes de luxe.

 

Découpage à la main et courbage

Chez MC Davidian, on privilégie le travail artisanal. Ainsi, certaines de leurs créations sont réalisées et découpées grâce à un emporte-pièce tandis que d’autres pièces sont moulées. Par ailleurs, il existe de nombreux outils de découpage et de courbage différents (suivant le type de matière, l’outil change). Les artisans exécutent avec talent ces méthodes ancestrales pour confectionner des accessoires de luxe pour cheveux.

Quels sont les différents types d’accessoires de cheveux qu’il propose ?

 

Vous êtes à la recherche d’accessoires tendances et chics qui apporteront une touche d’originalité à vos coiffures ? MC Davidian vous propose une grande variété de bijoux et accessoires de cheveux. Sur son site, vous y trouverez des pinces à cheveux, des barrettes à cheveux, des élastiques, des serre-têtes, des peignes et des brosses.

 

Démarquez-vous en décorant délicatement vos cheveux avec l’un des accessoires proposés par MC Davidian. Sur son site, vous trouverez le bijou qui fera la différence et qui vous rendra unique !

 

L’Artisanat d’Art à Lyon

Le tour des créateurs de Lyon

 

Une pièce unique, qui regroupe à la fois le savoir-faire du créateur ou de la créatrice, mais aussi de nos envies et de notre personnalité, c’est l’un des nombreux attraits de l’artisanat d’art.

Chaque objet a sa propre histoire, et elle vous l’est racontée avec passion par celui ou celle qui l’a travaillé.

Nous sommes bien loin de la fabrication en série et des lignes de machines à perte de vue. Ici, nous ne nous laissons pas envahir par n’importe quoi. Nous réapprenons à porter notre attention sur les détails, ceux qui font que nous tombons amoureux d’une création. Ces objets-là ne nous possèdent pas, ils nous accompagnent, et parfois même pour toute une vie.

Dans cet article, retrouvez les créateurs lyonnais et leurs boutiques, et partez à la découverte d’une nouvelle histoire.

 

Les boutiques de créateurs

 

Avez-vous déjà contemplé Lyon depuis le jardin des curiosités ? A deux pas de la Basilique Notre Dame de Fourvière, nous nous y retrouvons pour contempler au calme la ville en contrebas.

Et pour redescendre dans le centre lyonnais, n’oublions pas d’emprunter une des traboules, ces passages qui ont été utilisés pendant des siècles par les habitants pour se ravitailler en eau et déplacer plus rapidement les marchandises jusqu’aux quais.

Derniers moments de silence (nous traversons des habitations) pour profiter de l’atmosphère chargée d’histoire de ces lieux atypiques, avant de rejoindre les rues animées où notre visite créative commence.

 

 

 

La valise d’Elise

Nous débutons notre ascension vers la Croix Rousse pour découvrir sur notre passage la Valise d’Elise, une boutique hétéroclite où se côtoient des articles vintages et des pièces de créateurs. La mise en scène est soigneusement étudiée, et nous y trouvons de petites pépites pour tous les goûts et tous les prix !

 

Label Alyce and Co

Une fois sur les hauteurs, nous ne sommes plus très loin de la boutique d’Alyce. Du prêt à porter aux accessoires, le lieu réunit différents talents artistiques pour nous proposer une collection gaie, colorée, pleine de vie et de fantaisie. Sublimer la femme quel que soit sa silhouette, en voilà une idée intéressante !

LiliKaiali Créations

Il est temps de redescendre (ouf !), et nous en profitons pour traverser le jardin de l’esplanade de la Grande-Côte, beaucoup plus agréable dans ce sens ! Nous nous retrouvons devant la boutique de LiliKaiali, à l’univers ludique et chaleureux. Les créations de bijoux et accessoires de mode sont plutôt dédiés aux femmes, mais les hommes ne sont oubliés, et trouveront des pièces plus sobres mais toujours originales.

 

7 ICI, Atelier-Boutique

L’étape suivante n’est qu’à quelques pas, et nous continuons à nous en mettre plein la vue avec une nouvelle boutique de créateurs : 7 Ici. Et tant que nous sommes là, pourquoi ne pas s’imprégner de l’interaction artistique des créateurs locaux ? Car nous sommes définitivement dans un lieu d’échange et de partage !

 

Aux vieilles peaux and Co

Pour les amateurs de cuir, vous n’êtes plus très loin de trouver votre bonheur. Là encore ce sont plusieurs créateurs qui proposent des univers différents, issu du travail autour d’une même matière. Du cuir bien sûr, mais avec originalité, et la possibilité d’être personnalisé !

 

Les Audacieuses

Nous longeons ensuite la même rue, mais cette fois-ci nous changeons d’ambiance. Les Audacieuses n’ont pas froid aux yeux ! Elles reprennent d’ailleurs avec ferveur la citation d’Audrey Hepburn «la vie est une fête, habillez-vous comme elle ». A méditer…

 

Tout ça vous a donné faim ? Il est l’heure de tester l’un des fameux bouchons lyonnais, le restaurant local traditionnel, sans oublier une délicieuse petite brioche aux pralines roses…

 

Les évènements autour de l’artisanat à Lyon

A venir…

Fleur-Anne Vergé

Mathilde Hertoux, maroquinière « Cuirémotif »

Aujourd’hui, je franchis la porte de l’atelier de Mathilde Hertoux, spécialisée dans le travail du cuir . Avant d’être maroquinière, Mathilde a exercé dans de nombreux domaines. Elle était dans la photo, dans la peinture en bâtiment et son dernier emploi était surveillante dans un lycée. Elle travaille dans les spectacles depuis plus de 10 ans. elle est d’ailleurs encore dans les spectacles pour enfants et elle fait aussi des « extras » dans un bar restaurant en parallèle de son activité actuelle de maroquinière. Elle exerce depuis 3 ans. Son atelier se trouve du côté de Saint-Girons.

cuir maroquinière Escale des créateurs

 

Pourquoi un métier en rapport avec la création artisanale et plutôt du cuir ?

« J’ai toujours été très manuelle. J’ai suivi une formation d’un mois seulement chez un artisan formateur Éric Deneken à Baugé-en-Anjou dans le département du Maine et Loire. Il travaille le cuir depuis plus de 10 ans. La formation peut paraître courte mais ça fait tout de même 20 ans que je travaille déjà le cuir en tant qu’autodidacte. Il y a certaines techniques que je ne travaillais pas du tout comme la technique de la teinture, la technique du repoussage et la couture manuelle. J’avais donc besoin d’un complément. Auparavant, je travaillais avec du cuir tanné au chrome et la formation m’a permis de travailler sur du cuir obtenu grâce au tannage végétal. J’ai aussi appris la couture au lacet.

Comme j’ai déjà dit, ça fait 20 ans que je travaille déjà cette matière que j’adore. J’aime les choses qui durent dans le temps en fait. Voilà quand j’avais 17 ans, c’était vraiment le premier truc que j’ai commencé à travailler. J’ai été très vite attirée par le cuir par rapport à d’autres matières.

Mes sources d’inspiration proviennent d’abord beaucoup de mes clients. Grâce à eux, j’arrive à avoir des inspirations et ça cogite dans ma tête, mon imagination. La nature, l’environnement en Ariège permet de s’inspirer et je fais beaucoup d’accessoires utiles.

 

As-tu des contraintes particulières liées à ton activité ?

« Voilà, c’est bien beau de fabriquer dans son atelier et de faire de très belles choses mais savoir vendre peut me paraître « compliquée » en fait ! comment faire pour vendre toutes ces belles créations ? c’est peut-être la partie que l’on sous-estime un peu au début. Je pense être assez bonne créatrice que ce soit pour la technique et l’esthétique mais je pense être une piètre vendeuse. Du coup, j’ai commencé quand même à faire les marchés et je me suis tournée aussi vers certains festivals. Ce n’est pas du tout le même univers entre un marché plutôt le matin et un festival plutôt l’après-midi et/ou le soir. Lors d’un festival, les gens sont plus détendus et ils sont plus à l’écoute. On peut échanger davantage. En plus, mon compagnon m’accompagne lors des festivals et lui il est plus vendeur que moi. Ainsi, je ramène quelques outils et j’installe un petit atelier sur place pour fabriquer sur place des ceintures et d’autres accessoires ce qui donne un petit côté « fabrication artisanale » en direct ce qu’apprécie le public. L’avantage est de continuer à travailler, produire des pièces et mon compagnon s’occupe un peu plus de la vente. On essaie quand même de cibler des festivals un peu médiévaux en rapport un peu avec mon style.J’ai fini par remarquer que dans les gros festivals, on est trop mis en concurrence avec d’autres donc j’ai gardé un festival plus petit mais qui marche beaucoup mieux que les gros festivals où l’on est un peu noyé dans la masse. Vaut mieux des festivals où il y a moins de créateurs. Le prix des festivals n’est pas donné entre 300 et 450 € pour deux trois jours. Il faut vraiment savoir cibler à la longue. Cet été (2019)  par exemple, je n’ai que 4 dates d’exposition. Il peut être aussi intéressant de viser des lieux insolites comme dans ce chais lors de portes ouvertes avec une femme qui fait du vin… ».

 

Tes aspirations, tes envies ?

« L’ aspiration, l’envie d’avoir une boutique de créateurs avec d’autres créateurs même si ce serait juste un bail saisonnier par exemple pour rester dans la région. J’aimerais être formatrice. J’ai déjà eu une stagiaire à l’atelier pendant 2 mois. Je pars du principe que le savoir-faire n’est rien s’il n’est pas transmis du coup j’ai quelques demandes. Il y en a une qui était en école de design à Toulouse et c’est elle qui est venu faire le stage pendant 2 mois elle était très contente . Je peux proposer des ateliers à des particuliers aussi à la journée. »

 

Sophie Dando, maroquinière « Amele Sophie »

Aujourd’hui, je vais vous présenter Sophie Dando, jeune créatrice installée depuis peu. Auparavant, elle a exercé le métier d’animatrice. Ses créations sont liées à la maroquinerie et au tissus notamment le tissus africain plus communément appelé Wax. Elle a crée sa propre marque « Amele Sophie ». L’article vous permettra de comprendre pourquoi « Amele ». Son atelier principal se trouve à Alzen même si Sophie a durant quelque temps exercé son activité dans un appartement à Toulouse.

Pourquoi un métier en rapport avec la création artisanale ?

« J’ai toujours voulu un métier dans la création, les métiers d’art,  c’est ce qui m’a toujours plu et vivre intérieurement. J’ai effectué une formation en arts plastiques après la bac, ce qui m’a permis d’obtenir une licence d’art plastique ». Je n’étais pas dans la création de sacs à main et la couture. Toute ma démarche artistique a grandi et évolué durant ces 3 années parce que l’on travaille sur d’autres matériaux tel des sculptures, dessins, des créations en 3D. Même si l’on n’y vois pas un lien direct avec ce que je fais maintenant, ça reste un travail sur l’espace l’équilibre des formes, l’équilibre des couleurs, du vide, du plein. Tous ces apports lors de la formation m’inspirent dans mon travail qui joue avec le noir et la couleur : trouver cet équilibre des formes harmonisées et des couleurs avec le noir.

Pourquoi  le cuir et le tissus Wax plutôt que d’autres matières ?

« C’est un voyage en Afrique qui a un peu déterminé mon style et ma voie. Là-bas, j’y ai découvert les tissus wax. Lorsque je suis revenue, j’ai commencé mes premiers sacs tout simplement parce que j’en avais moi-même besoin. Ensuite, je suis retournée en Afrique pour aller acheter du tissu wax. J’ai donc ensuite commencé à produire en série chez moi sans avoir fait de formation. Je me suis vite aperçue qu’il y avait des étapes sur lesquelles je bloquais au niveau du montage. Mes sources d’inspiration sont donc l’Afrique.
Je me suis donc renseignée sur les formations. Qu’est-ce qui pourrait m’aider pour débloquer tout ça ?
De fil en aiguille je suis tombée sur la formation maroquinerie à Mazamet et j’ai franchi le cap!
Je n’ai donc pas que le tissu wax mais aussi le cuir.  Le premier sac que j’ai créé était en tissu et il y avait déjà du cuir dedans voici le sac d’ailleurs.
J’ai commencé à coudre avec la vieille machine de ma grand-mère. Comme c’était un peu compliqué, j’ai d’abord mélangé du tissu africain avec du tissu uni avec dans l’idée qu’ensuite, ce tissu uni deviendrai du cuir. J’ai encore une gamme 2 sacs qui sont fait uniquement à base de tissus que j’appelle collection coton qui date de cette époque où je n’avais pas les machines pour travailler le cuir.
J’ai enfin acquis les premières machines et j’ai fait ma première collection avec du cuir. J’ai commencé en 2012 mon premier voyage en Afrique au Togo, puis en 2014 ma première collection coton et j’y suis retournée en 2016 pour démarrer comme il se doit . Toute la matière première wax provient de là-bas car il y a beaucoup plus de choix qu’ici au niveau des couleurs et les motifs. »

Alors pourquoi la marque « Amele Sophie » ?

« Amele » est le nom des personnes qui sont nées le samedi au Togo parce qu’ils ont un prénom de naissance et également un prénom du jour. Du coup, comme je suis née un samedi, j’ai choisi « Amele ».

As-tu des contraintes particulières liées à ton activité ?

« Les difficultés ? Le problème c’est que je n’en vis pas !
Le métier de la création demande beaucoup de temps et il faut une sacrée énergie surtout quand on est en solo. Être en commun, partager un atelier est une chose que j’aimerais faire mais qui ne sait pas encore fait. Ne pas avoir des collègues de travail, c’est un peu dur au quotidien.
Même si au niveau technique, j’ai appris beaucoup lors de la formation à Mazamet. J’ai quand même beaucoup appris en solo, autodidacte par moi-même dans mon atelier. C’est là où j’ai appris le plus parce que le maître de l’atelier était génial dans sa façon d’expliquer de donner du temps pour comprendre tout. »

Tes aspirations, tes envies ?

L’idéal serait un appartement avec pièce boutique à Toulouse . J’aimerais pouvoir vendre  sur Paris et travailler en collaboration avec d’autres créateurs, créatrices qui font du vêtement.
Découvrez sa présentation sur le site de L’Escale des créateurs Atelier Amele Sophie
Découvrez le site d’Amele Sophie

L’Artisanat d’Art à Toulouse

 

L'artisanat français, le Made in France ainsi que le savoir-faire des artisans et leurs pièces uniques fabriquées à la main sont vraiment mis à l'honneur 
à travers les différentes boutiques de créateurs et les nombreux événements qui ont lieu tout au long de l'année à Toulouse.
 Je vous invite donc à un aperçu et ainsi avoir un aide mémoire pour ne rien louper dans la ville rose !

Vous cherchez à acheter un cadeau original, unique et fabriqué localement sur Toulouse et la Haute-Garonne ?

Vous souhaitez rencontrer les artisans d’art, les créateurs et les créatrices à travers les différents événements qui ont lieu à Toulouse et la Haute-Garonne ?

Cet article fait un petit tour d’horizon des possibilités multiples qui s’offrent à vous sans être complètement exhaustif bien sûr.

En tout cas, il n’est pas difficile de trouver un objet fabriqué avec passion et amour proche de chez vous. De plus, le site www.lescaledescreateurs.com est là pour vous aider dans votre recherche en quelques clics.

Comme dans de nombreuses régions en France, la richesse et la diversité des créations est à l’honneur. Les nombreux événements – marchés de créateurs, marchés de Noël, Salon artisanal… – sont aussi autant de possibilités toute l’année d’offrir un cadeau original ou tout simplement se faire plaisir.

Si vous voulez directement voir les principaux événements : les événements de créateurs à Toulouse

Les boutiques de créateurs

L’atmosphère d’une boutique de créateurs est de loin nettement plus féerique qu’une boutique dites classique ou un magasin conventionnel. Il y a une émotion venant à la fois des personnes qui vous accueillent mais aussi des créations, des objets qui dégagent quelque chose d’autre.

On sent la créativité, la sensibilité, l’émotion, et le travail avec passion du créateur, de la créatrice. Leurs créations font réellement vibrer.

Toute cette diversité et cette palette de couleurs réunies au même endroit ne peut pas vous laisser indifférent !

La rue de la Colombette à Toulouse recense 2 boutiques de créateurs sans ordre de préférence.

Je reprends souvent tout simplement ce qui est décrit dans leur fiche sur L’Escale des créateurs car l’essentiel y est !

Ôz’arts du jour

Ôz’arts du jour est un collectif de créateurs et artistes qui se partagent un espace boutique mettant en valeur leur créations plus un atelier, des cours, stages pour partager leur savoir-faire. Toute l’année, à côté de la quinzaine de créateurs qui présentent leur créations de façon permanente, vous pouvez découvrir également une exposition, un nouveau créateur dans la partie éphémère accueillie sur une semaine ou plus.

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-ozarts-du-jour/

Artisanat Escale des créateurs art artisanal

Boutique de créateurs Ôz’arts du jour Toulouse rue de la Colombette

Les Aiguilleuses

Les Aiguilleuses accueillent des créatrices de vêtements, d’accessoires et de bijoux pour femmes exclusivement réalisés localement et à partir de matériaux de récupération. Des vêtements en petites séries réalisables sur mesure et des pièces uniques y sont présentés. La boutique-atelier propose aussi des cours de couture récup’ ouverts à tous et toutes. De nombreux ateliers sont proposés et l’on peut consulter le programme sur leur site lesaiguilleuses.weebly.com/tout-le-programme.html

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-les-aiguilleuses/

Boutique de créateurs Les Aiguilleuses rue de la Colombette Toulouse

Mano Facto

Un incontournable éventail de créations, une formidable équipe d’artisans locaux, une incroyable palette de savoir-faire ! Mano Facto est une association de créateurs engagés dans une économie responsable. Elle organise des apéros concerts lors de vernissage d’expo, des ateliers créatifs.

https://lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-mano-facto/

Boutique de créateurs Escale artisanat

Boutique de créateurs Mano Facto Toulouse rue du Coq d’Inde

La Parenthèse

La Parenthèse est une boutique de créateurs organisé par un collectif d’une dizaine de créatrices et créateurs. Les créateurs peuvent être rencontrés lors de permanences.Toutes vos envies y compris un cadeau personnalisé peuvent êtes satisfaites à l’instar des autres boutiques de créateurs.

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-la-parenthese/

artisanat Made in France

Boutique de créateurs La Parenthèse rue Pargaminières Toulouse

Creative Pink

Creative Pink est une boutique de designers et créateurs locaux. Vous découvrirez les univers de 8 créateurs dans les différents domaines mode, bijoux, maroquinerie et accessoires. Il est également possible de faire personnaliser et réaliser sur-mesure une création.

La boutique, gérée par l’association Composites, organise deux fois par an le Creative Pink qui un marché de créateurs reconnu et très fréquenté en centre-ville de Toulouse.

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-creative-pink

artisanat artisanal escale créateurs MadeinFrance

Boutique de créateurs Créative Pink rue Cujas Toulouse

 

4 rue Jules Chalande 31 000 Toulouse (métro Capitole)

Ouverture : lundi de 14 h à 19 h, du mardi au samedi de 10 h 30 à 19 h

Haut les Mains

Au départ, Haut les mains fut une boutique éphémère au Printemps 2017. Puis, finalement, la boutique est devenue permanente grâce à l’enthousiasme à la fois du public Toulousain mais aussi de ses créateurs et créatrices. La boutique est une vraie caverne d’Ali-Baba  où vous trouverez forcément un cadeau pour faire plaisir et pourquoi pas se faire plaisir !

https://www.facebook.com/hautlesmains.event/

4 rue Jules Chalande 31 000 Toulouse (métro Capitole)

Ouverture : lundi de 14 h à 19 h, du mardi au samedi de 10 h 30 à 19 h

 

Hexagone

Hexagone est une boutique de créateurs proposant un univers autour de la mode éthique et responsable pour femme. Une gamme de vêtements et accessoires fabriqués à Toulouse et ses environs. Les collections sont produites en pièces uniques ou très petites séries un peu à l’image des autres boutiques de créateurs où la petite série est la règle ! Vous pouvez retrouver également dans la boutique les créations textiles des Aiguilleuses, les écharpes et mitaines tissés par La Toile de Pénélope, les sacs en cuir recyclé de Fafa M, le sacs en cuir d’Ariane, les bijoux en chambre à air de La Recyclette, les bijoux en argent de Caroline Sorro et les bagues en bois de Paul.

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-hexagone/

artisanat MadeinFrance artisanal

Boutique de créateurs Hexagone rue de la bourse Toulouse

Tipii Atelier

TiPii est un atelier de verre artisanal, principalement dédié au soufflage de verre situé à Toulouse. Thibaut souffle le verre, Patricia le coule. Ils tentent de donner une nouvelle image du verre artisanal. Au delà du simple atelier-boutique, TiPii se propose d’être un vrai lieu de vie qui propose un artisanat de proximitéChez eux, vous ne trouverez que des pièces uniques, 100% fait-main et estampillées Made in Toulouse !

Entre design et poésie, chacune de nos histoires a une pièce qui lui est dédiée. On les dessine, on les imagine, on les réalise.

En plus de leurs collections utilitaires et décoratives, ils  proposent des initiations enfants et adultes chaque mois, pour partager leur savoir-faire et leur passion !

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-tipii-atelier/

artisanat artisanal escale créateurs MadeinFrance

Atelier-Boutique Tipii rue Jacques Gamelin Toulouse

Mademoiselle Nuage

Mademoiselle Nuage est un Atelier-Boutique de bijoux  ainsi que d’accessoires, décorations en tissu japonais ! Toute la production est bien sûr locale et artisanale. Il est également possible de personnaliser les bijoux avec des petits mots en boutique ou en ligne !
Leurs créations mettent en valeur l’artisanat local et français. Leur exigence est de proposer des prix accessibles tout en ne sacrifiant pas la subtilité et le raffinement des bijoux créés faisant la part belle aux matériaux nobles.

www.lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-boutique-mademoiselle-nuage/

 

Les Fées du Printemps

Les Fées du Printemps sont un Atelier-Boutique géré par trois créatrices. Le lieu propose de mettre en valeur l’artisanat d’art par la vente des créations provenant de leur talentueux travail. Il est également proposé des services tels que:
• retouches et sur – mesure
• des ateliers et cours de couture
• des ateliers créatifs fait-main ou DIY (Do It Yourself)

https://lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-toulouse-les-fees-du-printemps/

 


Les événements de créateurs

Le Salon Créateurs&Artisans d’Art

C’est le grand rendez-vous annuel début décembre avant les fêtes de Noël pour tous vos cadeaux auxquels vous apporterez un supplément d’âme ! Au moins 150 ambassadeurs des métiers d’art et d’un savoir-faire unique font découvrir au public leurs créations originales et partagent ainsi leur passion. Mais, ce n’est pas qu’un Musée où l’on viendrait uniquement pour voir, c’est une vraie caverne d’Ali Baba qui vous permettra de faire des cadeaux de Noël vraiment uniques et magnifiques.  La plupart des métiers d’art sont représentés : sculpture, maroquinerie, joaillerie, verrerie, céramique. Les jeux et jouets, la mode, la décoration sont aussi bien sûr mis à l’honneur. Une mine d’idées pour vos cadeaux de Noël à l’approche des fêtes de fin d’année !

www.salon-artisansdart-toulouse.com/

Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA)

Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA) ont lieu chaque année début Avril. Ces journées permettent au public de découvrir et redécouvrir les artisans d’art à travers de nombreux événements et manifestations dédiés à l’artisanat d’art. Bien sûr, Toulouse et la Haute-garonne proposent une programmation riche et diverse. Pour avoir les détails de ce qui se passe autour de chez vous, il suffit de consulter le site www.journeesdesmetiersdart.fr/ où vous retrouverez les dates des Journées Européennes des Métiers d’Art, ainsi que les différents lieux.

Les Marchés de noël

4 chalets, dédiés au pôle artisanal, accueillent des créateurs, artisans d’art de Toulouse ou la Haute-garonne sur le marché de Noël du Capitole.

Mais, il existe d’autres nombreux événements soit dans le cadre d’un marché de Noël, soit dans un marché spécialement dédié aux créateurs et artisans d’art.

Le site ci-dessous recense une liste bien fournie des différents marchés de Noël qui ont lieu à Toulouse et aux alentours ( Blagnac, Tournefeuille …)

www.toulouscope.fr/on-sort/marches-de-noel-et-createurs/

La Foire de la Colombette

L’association des commerçants et artisans du quartier La Colombette organise chaque année début novembre une Fête dans la rue avec de nombreux événements . C’est une occasion de découvrir les nombreux commerçants et des artistes invités pour l’occasion.

 

Des boutiques éphémères ….toute l’année !

Le Bocal

Le Bocal est un espace dédié à la promotion de créateurs et d’artistes souhaitant présenter leur production, à travers des expositions éphémères.

www.facebook.com/Le-BoCAL-1567980673447180/

Le Mage

www.galerie-mage.com/

Au cœur du quartier Saint-Étienne à Toulouse dans un environnement historique, artistique réputé, la galerie Mage vous propose une location éphémère pour une semaine ou pour un mois afin d’ exposer vos œuvres et de les partager avec le plus grand nombre.

Artiste-Peintre, Photographe, Sculpteur, Artisan d’art , cet espace est un lieu idéal pour valoriser vos créations.

L’Emplacement

Vous pouvez organiser une boutique éphémère en plein centre de Toulouse rue Alsace Lorraine et profiter d’une très bonne visibilité.

www.l-emplacement.com/fr/votre-vitrine-promotionnelle-cles-en-main-au-coeur-de-toulouse.html

Associations de créateurs, liées à l’artisanat d’art

L’Association Cré’Art 31 organise de nombreux événements toute l’année.Un Marché de créateurs est organisé pour Noël et les fêtes de fin d’année Le marché d’hiver des créateurs. Le Marché de Printemps des créateurs est organisé au Printemps. Les deux événements ont lieu Place des Carmes à Toulouse

https://www.creart31.com/

 

L’Association Fait Main 31 organise les dimanches de créateurs plusieurs fois par an et un marché de Noël sur un Week-end en fin d’année.

https://www.faitmain31.com/

 

L‘Association Composites est une association créée en 2014 à Toulouse par deux créatrices de prêt-à-porter pour femme : Orélie Martin, ancienne créatrice de mode féminine et gestionnaire de projet et Cécile Azem, créatrice depuis 2010 de la marque bio Eros & Agape.

A ce jour, l’association organise deux fois par an, depuis 2014, le CREATIVE PINK : un marché de créateurs reconnu en centre-ville de Toulouse. En moyenne 40 créateurs exposent et 5 000 visiteurs découvrent avec joie les talents de notre région.

https://www.compositestoulouse.org/association-video-photo-design-mode-musique/ 

Depuis mai 2017, Composites a ouvert une boutique / concept-store, située rue Cujas à Toulouse.

 

L’Association Adhes’if organise les atmosphères de Noël chaque année au Multiple

https://www.facebook.com/adhesiftoulouse/

L’association Adhés’IF reprend en 2018 l’organisation des « Atmosphères de Noël ». Pour sa cinquième édition, l’événement accueillera, dans une version plus intimiste et chaleureuse, une vingtaine de créateurs, artisans, designers de la région dans le showroom des Imaginations Fertiles.
Idéalement situé, au cœur du quartier de Patte d’Oie, les visiteurs pourront rejoindre le lieu en métro, en tram ou même en train, il y a aussi de nombreux parkings à proximité. 
Cet événement convivial sera, comme les années précédentes, une occasion privilégiée de mettre en lumière le travail des artisans, créateurs et designers en accord avec les valeurs et axes que les Imaginations Fertiles portent au quotidien : circuits courts, développement durable, commerce équitable, solidarité, éducation, culture, économie collaborative…

 

 

L’Association « Les Arts en balade » 

L’association qui organise l’événement autour de la création en différents endroits de Toulouse

L’association « Les Arts en Balade à Toulouse » a été créée en 2013 par une équipe de bénévoles désireux d’initier une manifestation urbaine et artistique au cœur de la Ville Rose. La première édition de 2014 a connu un vif succès, avec pas moins de 6 000 visiteurs recensés. 

Émilie Passal, artiste plasticienne « Milie »

Le tour des créatrices en Ariège m’amène à pousser la porte de l’Atelier d’Art et Boutique « Chez Milie » situé au 18 rue Joseph Pujol à Saint-Girons. Émilie Passal, artiste plasticienne, s’est installée à Saint-Girons il y a moins d’un an. Tout de suite, je me sens bien dans ce lieu chaleureux où les créations d’Émilie sont disposées un peu partout autour de moi. Il y a également des tableaux d’une artiste qui y sont exposés. En effet, Émilie désire que son lieu puisse accueillir, révéler d’autres univers artistiques.

artisanat Métiers d'art Plasticienne Ariège Saint-Girons

Atelier d’Art « Chez Milie »

Pourquoi a t elle choisi un métier en rapport avec la création artisanale ?

« J’ai toujours été dans la création. Après mes études d’arts plastiques, d’arts appliqués à l’université, j’ai pu travailler environ deux années en tant que salariée en arts graphiques. C’est à partir de cette première expérience que j’ai appris la mise en page, la retouche d’images au niveau professionnel. J’ai fait ce travail même si ce n’était pas spécifiquement ma formation initiale. Cela s’est mis en place de cette façon-là et j’ai acquis un peu plus de technicité. Cela m’a permis de m’installer à mon compte il y a  maintenant 18 ans au départ pour des prestations de services en décoration et arts graphiques. Au niveau numérique, je proposais de réaliser des affiches, des dépliants… en mettant en avant déjà des petites scènes avec des personnages de ma réalisation. En parallèle, je proposais également des prestations de services en décoration comme des vitrines commerçantes, des halls d’accueil, des stands…  J’ai donc commencé à mettre la main à la pâte et à créer des personnages pour répondre à ces diverses commandes. Il y a une dizaine d’années, quand j’ ai souhaité créer des sculptures plus librement, je suis partie sur ces animaux qui habitent les objets anciens. C’est un peu le cheminement de mon travail même si l’univers et la technique ont évolué. »

Pourquoi cette matière plutôt qu’une autre ?

« Je ne rentre dans aucune case ou alors je suis assise sur plusieurs chaises (petit éclat de rire). C’est toujours pareil que ce soit au niveau du statut professionnel ou pour qualifier mon travail, ma technique, je suis un peu inqualifiable quoi ! ( éclat de rire ). Je suis quand même toujours plus à l’aise dans le domaine des artistes plasticiens parce que  je fais perdre un peu le côté utilisable, pratique des objets que je détourne : ils ne peuvent plus être utilisés, c’est de la sculpture !

Je suis donc inclassable et c’est pourquoi j’ai participé à l’ouvrage « La Bible de l’art singulier, inclassable & singulier ». J’y ai effectivement toute ma place. Les gens  me découvrant me disent constamment que c’est inattendu et qu’ils n’ont jamais vu cet univers artistique auparavant. Au niveau de la matière, j’utilise une pâte autodurcissante. Cette matière n’a pas le côté noble de la céramique ou certaines matières plus connues. C’est une pâte à base de poudre de bois spécifique pour le modelage, elle sèche à l’air libre. Cette matière est utilisée pour la marionnette, la sculpture, la poupée. Le fait qu’il n’y ait pas de cuisson est bien adapté pour moi. Je travaille directement dans les objets. Je choisis des pâtes qui soient très, très fines. Quand tout est bien sec, je ponce afin d’obtenir une finition lisse, ensuite je peins et j’assemble les différents éléments. Je me qualifie donc d’artiste plasticienne, toutefois pour les journées des Métiers d’Art mon travail artistique rentre techniquement dans la classification fabricant de figurines. »

Quelles sont donc tes sources d’inspiration  ?

« Je crée un univers d’animaux anthropomorphes . Les sources d’inspiration sont donc les animaux, la nature et la nature humaine. Mes personnages ont tous une posture humaine. Il y a un côté enfantin dans mes sculptures, on y retrouve l’univers du conte et de la poésie qui m’inspirent. J’ai toujours acheté des livres pour enfants avant d’avoir des enfants. J’ai d’ailleurs un projet de bouquin que je n’arrive pas à avancer ».

 

As-tu des contraintes particulières liées à ton activité ?

« C’est un équilibre à trouver !  Mon travail me demande pas mal d’énergie et je travaille lentement. Je ne produis pas vite ce qui est contraignant pour moi. De plus,

j’ai tendance à me compliquer la vie car la sculpture est délicate à déplacer, fragile, même si heureusement il est rare que j’ai de la casse en exposition.

Vu que ma production sort des sentiers battus, ce n’est pas un travail toujours facile à vendre. Il faut vraiment que je trouve des contextes d’exposition qui correspondent à mon univers. J’ai fait pas mal de tests les premières années. Au fur à mesure j’ai choisi de me concentrer sur les expositions d’artistes plasticiens (parfois spécifiquement d’art singulier), exclusivement en intérieur.

Maintenant le fait d’avoir l’atelier ici à Saint-Girons est tout nouveau. Je prends donc mes repères. Rien n’est simple car l’originalité ne fait pas toujours l’unanimité. »

Pourquoi saint-Girons ?

« Parce que c’est là que j’ai décidé de vivre et d’habiter ! Mes parents s’y sont installés dans les années 70. Ils étaient agriculteurs. J’ai grandi dans une ferme, dans un environnement où il y avait des brebis, ensuite des chèvres… voilà aussi une des raisons de mes créations en rapport avec les animaux. Bien évidemment, je dois bouger pour faire des expos liés à mon travail. L’essentiel est que j’y trouve toujours le plaisir, la passion. »

artisanat art plasticien MadeinFrance

 

Tes aspirations, tes envies ?

« J’ai déjà concrétisé mon projet de l’atelier-boutique il y a moins d’un an. Maintenant, je dois réussir à prendre mes repères dans cet endroit : des cours qui se mettent en place pour la transmission du savoir-faire et réaliser des grandes pièces. Lorsque je vends une grande pièce, c’est un moment de joie de voir qu’une autre personne s’approprie ma création. C’est généralement plus courant d’acquérir une petites pièce qui va trouver sa place plus facilement chez l’acheteur . J’aimerais vendre ici sur place et prendre mon rythme de croisière quitte à faire un peu moins d’expositions à l’extérieur. Il y a aussi mon projet de livres pour enfants, j’ai écrit l’histoire mais le temps me manque pour la réalisation des illustrations en volume. J’y arriverai un jour … ».

Découvrez sa présentation sur le site de L’Escale des créateurs Atelier d’Art Chez Milie

Découvrez le site d’Émilie Passal 

Nader

Delphine Eychenne, cartonniste « La chaise en carton »

La deuxième créatrice que je vous présente est Delphine Eychenne. Elle est cartonniste et exerce au Mas-d’Azil en Ariège. Son atelier est situé juste à côté de la boutique La Fabrique des créatrices  qu’elle copartage avec trois autres créatrices. La boutique se trouve au pied de la fameuse grotte du Mas-d’Azil.

Auparavant, elle a exercé différentes activités… elle a, entres autres, travaillé dans l’animation, l’éducation et la restauration.

Pourquoi a t elle choisi un métier en rapport avec la création artisanale ?

Comment t’est venue l’idée de te lancer dans  la création artisanale ?

« L’idée est venue alors que mon fils était âgé de 4/ 5 ans – j’ai commencé par lui bricoler des jeux en carton, des garages et des châteaux forts. Je me suis prise au jeu et cela a éveillé ma curiosité. J’ai cherché des infos sur Internet et de fil en aiguille, j’ai découvert qu’on pouvait réaliser beaucoup de choses. Comme j’aime bien ce matériau – quand j’étais petite, j’aimais beaucoup bidouiller le papier, le carton, la peinture, ça me plaisait bien – je me suis spontanément tournée vers les meubles en carton. J’étais en CDD à l’époque et j’avais envie de m’investir dans une activité qui me plaît, et j’avais besoin d’indépendance dans le travail. Au fil du temps, des mois, j’ai commencé à faire mes petits meubles en carton »

Pourquoi cette matière plutôt qu’une autre ?

Delphine rajoute :

« Il y a beaucoup de possibilités avec ce matériau. Il est facile à travailler , il est très malléable, il est facile à trouver. Je travaille uniquement avec du carton recyclé, ce qui permet de réutiliser le matériau pour le transformer en autre chose. C’est de la réutilisation dans l’esprit upcycling.

Comment as-tu appris à fabriquer des créations en carton ?

À la question liée à la formation au métier de cartonniste :

 » Je suis autodidacte, j’ai appris toute seule sur internet et avec des bouquins pour me former au métier de cartonniste et il n’y a pas vraiment de formation professionnelle, de qualification reconnue. Après, il est possible de se former auprès de cartonnistes professionnels. Certains sont agréés comme centre de formation. Lorsque j’ai débuté, je n’avais pas les moyens de financer ma formation. J’avoue que peut-être certaines choses me manquent car j’ai appris toute seule en autodidacte. »

As-tu des sources d’inspiration particulière ?

« Ce qui m’a intéressée, ce que j’ai trouvé vraiment chouette c’est la possibilité de faire des meubles sur mesure. Je travaille beaucoup sur commande. Des personnes commandent des meubles avec des côtes précises. Le meuble doit occuper un espace délimité. Je fabrique des meubles d’abord pour le côté pratique et fonctionnel. Pour les finitions, j’utilise beaucoup les papiers artisanaux, parfois de la peinture acrylique. Je fabrique également des accessoires : étagères et tiroirs muraux, rangement pour bijoux qui se fixent grâce à un système très simple, qui permet d’éviter les trous dans le mur ! »

Est-ce que tu sens parfois encore des difficultés à convaincre par rapport à la matière même si ce n’est pas dit ?

Elle rigole et me répond :

« Ben si c’est dit ! Les gens doutent beaucoup encore. Il y en a pas mal qui à première vue ne sont pas convaincus. Les meubles en carton, cela fait sourire ! Du coup, je suis toujours dans un travail pour convaincre, utiliser les bons arguments, expliquer que le carton contrairement à ce qu’on croit en général est un matériel très solide. Pas un matériau juste pour maison de poupées !  »

À la fin de cet article, quelques exemples de « créations » en cartons sont présentées pour vous convaincre !

As-tu des difficultés, des contraintes particulières liées à ton activité ?

« Il faut trouver le bon carton, le bon matériau. J’ai appris à sélectionner. Je me suis rendue compte qu’il y avait différentes qualités de carton du plus résistant au moins résistant, pour des usages différents. Je m’approvisionne régulièrement à divers endroits. Le temps de fabrication et tous les coûts annexes font que la rentabilité est compliquée à calculer. C’est un peu long  et cela demande du temps étant donné que je fais tout à la main. Je n’utilise pas de découpes à la machine…. La fabrication d’un meuble prend un certain temps  et la plupart du temps, les gens ne s’en rendent pas toujours compte !  »

Tes aspirations, tes envies ?

« Au-delà du meuble …. on peut fabriquer des maisons en carton ! Un architecte japonais spécialisé dans le carton a réalisé des abris de secours destinés à abriter provisoirement des personnes victimes de catastrophes naturelles. Il a réalisé un pont en carton sur le Gard accessible aux piétons. Bon exemple pour les sceptiques ! Un architecte en France a, lui, construit un prototype de maison en carton. »

Vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous afin d’en savoir plus .

Wikkelhuis – Fiction Factory
foto en © Yvonne Witte

Delphine a fait une formation au FabLab de Foix pour apprendre à utiliser un logiciel de modélisation 2D, utile pour s’initier à la découpe laser.

« Ces nouvelles technologies sont formidables, le souci pour l’artisan, je pense, c’est la perspective de fabriquer en grandes séries. C’est là, que selon moi, on sort de la fabrication artisanale, du travail à la main en atelier. Mais, il faut rendre son activité rentable et l’utilisation de ces machines offrent un gain de temps évident ! Ce n’est pas une opportunité que je rejette mais cela me pose vraiment question ….. »

Au vue de cet interview, le métier de cartonniste a toute sa place dans les métiers d’Art et l’Artisanat d’art.

 

Découvrez sa page Facebook La Chaise en carton

Et sa présentation sur l’Escale des créateurs La chaise en carton

Nader

Cécile Bouyge, potière céramiste « La Papoterie »

Je commence enfin le premier article d’une longue série destinée à vous présenter  un certain nombre de créateurs et créatrices. Mon premier rendez-vous a lieu à Foix chez Cécile Bouyge qui se définit comme potière-céramiste.

Avant de devenir artisane d’art, elle était cadre dans un grand groupe industriel français et elle avait fait le tour de son métier exercé une douzaine d’années. « J’ai décidé de me lancer dans la création et de la fabrication concrète » me dit-elle.

Effectivement, Cécile avait besoin d’un métier lui donnant plus de sens, de concret et c’est donc tout naturellement qu’elle se dirige vers un métier d’art. Au fil de l’eau elle découvre la matière terre en la pratiquant comme loisirs au départ et l’envie ensuite d’en faire son métier.

Pourquoi cette matière plutôt qu’une autre ?

A la question du choix de cette matière plutôt qu’une autre, Cécile répond très naturellement.

« Le plaisir charnel au toucher et la transformation de l’argile sont assez incroyables. L’argile humide est plastique et malléable. En séchant, l’argile durcit et devient dure. Je peux humidifier de nouveau l’argile et la retravailler ensuite…. quand elle est à bonne consistance…  puis la laisser sécher à nouveau …et ainsi de suite. Il n’y a pas de gâchis, il faut juste être patient entre les étapes…. Tout argile est à nouveau réutilisable (matériau recyclable). Ce processus n’est plus possible lorsqu’une cuisson des pièces a été faite. A ce moment-là, l’argile s’est transformée en « céramique » pour tout le reste du temps en une pièce qui va traverser les siècles (on retrouve effectivement des poteries très anciennes….). La cuisson fait que cet argile se transforme en céramique, il y a une sorte de cap qui transforme la matière. Donc, c’est assez passionnant de voir cette transformation physique de la matière qui peut générer des surprises avec la fabrication des émaux.»

Comment as-tu appris la poterie, la céramique ?

Cécile a suivi différentes étapes pour appréhender et se « frotter » à la matière. La richesse et la coïncidence des rencontres peuvent effectivement conforter et accélérer votre reconversion vers un métier d’art. Les échanges humains, l’envie et l’art de transmettre sont aussi importants.

« j’ai fait une semaine de stage pour faire des pièces raku ce qui m’a permis de voir tout le processus de fabrication d’une pièce et après, je suis partie en formation chez un couple de potiers pendant 6 mois où j’habitais chez eux. En échange, j’intervenais dans leur petit atelier de fabrication, je les aidais sur les marchés. Je m’occupais également de leurs enfants et c’était ça le deal. Ainsi, ils m’ont transmis le tournage et j’ai donc appris à tourner avec eux. »

Cette période de 6 mois s’est passée en Dordogne.

« Ensuite, je me suis formée au CNIFOP (Centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique) pour apprendre à fabriquer des émaux. Cela m’a permis de voir, une fois le travail et le tournage sur la terre acquis, la technique des émaux et de fabriquer les émaux à partir de matière première »

Quelles sont tes sources d’inspiration particulière ?

« J’ai en stock tout un tas d’idées, de choses que j’ai apprises que je voudrais refaire et que je n’ai pas encore eu le temps de refaire. Il y a effectivement ce que je vis au fil de l’eau, ça peut être ce que je visite, ce que je vois comme peinture ou paysage. J’ai les inspirations qui me viennent parfois quand je travaille sur une pièce. Des formes que je peux tourner m’inspirent d’autres choses et l’objet qui commence à se construire tout doucement dans la tête donc mes sources d’inspiration sont diverses et variées »

As-tu rencontré des contraintes particulières ?

« La contrainte principale est le temps (éclat de rire) parce qu’en céramique tu as des étapes à respecter de séchage, de fabrication qui ne peuvent pas aller aussi vite que ce tu aurais pensé ! tu es soumis à prendre la vie telle qu’elle est au fur à mesure. Tu as une idée alors tu ne peux pas la mettre en œuvre comme ça le lendemain. »

« Moi j’ai fait le choix d’un métier passion donc je peux voir le résultat de mon travail. Le fait de travailler la terre me permet de voir le résultat concret tout de suite provenant de mes mains. Dans ce métier, il y a  tout l’aspect vente qui prend du temps : tenir des stands le weekend, pendant l’été les vacances, … on peut le voir comme une contrainte mais c’est quand même un grand plaisir de voir dans l’ œil des gens en face de son stand une étincelle dans les yeux quand il voit mes pièces. Il y a quelque chose de tellement fort par rapport à ce que j’ai fait et qu’ils aiment également. Il y a quand même une certaine liberté à exercer quand on veut. Il y a un certain montant à investir dans le matériel comme le four.»

Tes aspirations, tes envies dans un futur proche ou éloigné

« j’aimerais avoir des échanges pérennes avec des collègues de poterie comme je peux le faire avec Poda céramique parce que je pense qu’on a beaucoup à apprendre les uns des autres et que cela permet d’avoir une émulation, une spirale positive dans l’inspiration. Lorsqu’on travaille dans la même matière quelque part on a une même sensibilité même si le résultat du travail peut-être différent. Il y a quand même quelque chose qui nous relie à la terre de toute façon à travers ce média qu’est la terre, il y a quelque chose de possible à construire sur la durée et à faire partager ce savoir sur la terre.»

« J’aimerais organiser des expo, rendre un peu plus visible le travail de la terre. Après je n’ai pas envie de croître, de devenir une entreprise artisanale car je veux garder le côté artisan en solo unique qui met son cœur dans la production, qui ne standardise pas. J’ai envie de privilégier le fait que chaque pièce soit passée entre mes mains plusieurs fois et que les pièces que les gens achètent soient le résultat de mon travail. C’est ça qui compte pour moi ! »

La transmission du savoir-faire

« En ce qui concerne la transmission du savoir, je suis ouverte à cela mais pour l’instant c’est encore trop tôt mais on acquiert tellement de détails de finesse dans le processus que c’est important de le partager effectivement avec quelqu’un qui vient un peu s’imbiber de l’ambiance de l’atelier, c’est plein de petits détails comme à moi on les a transmis et j’aimerais aussi le transmettre à quelqu’un comme une sorte de chaîne. Maintenant je ne suis pas encore assez disponible pour pouvoir transmettre à un apprenti de façon un peu plus détachée. Je pense qu’il faut avoir suffisamment creuser son travail pour pouvoir après retransmettre pour pouvoir obtenir quelque chose de l’autre.»

« En ce qui concerne le public, je vais commencer à donner des cours de tournage bientôt aux particuliers. »

Découvrez son site www.ceramiquelapapoterie.fr 

et sa présentation sur l’Escale des créateurs La Papoterie

Ci-dessous c’est ton passage un peu technique 😉

« Je réalise mes émaux à partir de matière première ce qui permet d’avoir une gamme de couleur qui m’est propre. J’utilise des matières premières qui sont le feldspath , le kaolin, le talc, la silice, … dans différentes proportions. Ces ajustements de proportions permettent d’obtenir toutes les particularités techniques de l’émail : par exemple un émail qui est brillant ou qui est mat, un email qui coule ou ne coule pas….  qui tressaille ou ne tressaille pas…. 

Je peux le décider à l’avance  (enfin après de nombreux essais et prise de notes après chaque cuisson pour étudier les résultats) et ensuite je vais rajouter différents autre composants dont des oxydes métalliques qui vont me permettent d’avoir une déclinaison de différentes couleurs, et donc une palette de couleurs qu’on ne retrouvera pas ailleurs. En rajoutant de l’oxyde de fer,  je peux obtenir du rouge ou du jaune. En utilisant du cobalt, je peux obtenir du bleu et ainsi de suite pour obtenir des émaux qui peuvent aller du bleu ciel, un vert, du rouge, du jaune voir même un noir profond ou même du blanc . Cette gamme de couleurs qui n’est pas issue d’une fabrication standardisée a ses particularités et ne se retrouvera pas chez un autre potier.»

 Nader

Salon Talents de femmes à Foix organisé par Soroptimist

Je suis allé au Salon « Talents de femmes » de Foix organisé par le club Soroptimist de Foix et je voulais vous en faire part un peu comme une suite de l’article précédent sur les femmes et l’artisanat d’art. Pas moins de 69 exposantes étaient mises en lumière au public en présentant leurs créations.

Qu’est ce que l’association Soroptimist ?

L’ ONG Soroptimist International est une Organisation non gouvernementale présente au niveau International. Soroptimist élabore de nombreuses actions pour les femmes dans divers domaines que ce soit au niveau de l’éducation, les droits humains, la santé …

La promotion de l’artisanat d’art et de leurs créations fait partie de leurs nombreuses actions.  En France, les Soroptimist sont organisés en clubs disséminés sur tout le territoire. Ils organisent donc les salons « Talents de femmes ». Ces salons permettent de faire connaître au public la diversité des métiers d’art dans le rayon d’action où se situe le club donc à un niveau très local. L’objectif n’est pas uniquement de faire connaître mais aussi d’augmenter la visibilité des créatrices et montrer à quel point les femmes ont investi le champ de la création. L’objectif est aussi que le femmes créatrices vivent davantage de leurs créations et en tirent un revenu permettant une meilleure autonomie.

On sait que cela passe par l’éducation du public à consommer autrement en valorisant les savoir-faire locaux. Tous ces salons existent non pas pour uniquement susciter une simple curiosité auprès du public mais aussi pour changer un peu les mentalités de consommation.

Ma petite visite du salon Talents de femmes

Tout d’abord quel merveilleux salon où on ne sent que de belles énergies et où l’on en prend plein la vue avec énormément de belles créations à voir, sans compter les discussions avec les artisanes d’art ou plus communément appelées créatrices par le public. Le terme « Créateurs, créatrices » fait référence à un grande diversité de pratiques et de métiers. Certains se considèrent à la fois créateur et artiste, d’autres artisan d’art, et enfin quelques uns des créateurs uniquement.

Lorsque j’arrive dans un salon de créateurs, je ne sais pas où donner de la tête tellement il y a de choses à voir. Tous les sens sont en excitation !

Je vais juste présenter quelques créatrices de façon visuelle car une photo vaut mieux que de longs discours pour apprécier leurs créations .

Cécile BOUYGE Potière céramiste « La papoterie »

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/ariege-foix-la-papoterie/

Potière céramiste "La papoterie" Cécile Bouyge

Potière céramiste « La papoterie » Cécile Bouyge

Malika COLLON « Aêlika Création » Bijoux dans une démarche éco-responsable

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-montbrun-bocage-aelika-creation/ 

Florence BAZAN « BKO Liège » Maroquinerie en liège

BKO Maroquinerie artisanale

 

Maï GREGOIRE « L’Art Ritournelle » Reliure d’art, fabrication de carnets et manucrits

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/ariege-lanoux-lart-ritournelle/

Perrine MANAUT « PODA Céramique » Céramiste, objets décoratif intérieurs et extérieurs

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/ariege-ganac-france-atelier-poda/

Annick GRETILLAT « Média Terre Poterie » Poterie céramique

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/ariege-montoulieu-atelier-de-poterie-media-terre/

Emilie PASSAL Artiste plasticienne

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/ariege-saint-girons-atelier-dart-chez-milie/

Céline SUTRA Mosaïste « Ora Mosaïques »

Emma SENTENAC créatrice uniques et artisanales d’objets en vitrail

Pour en savoir plus lescaledescreateurs.com/adresses/haute-garonne-calmont-verremma/

Nader

Les femmes dans l’artisanat d’art

Au cours des siècles, les femmes ont été impliquées dans la création artistique, qu’elles soient créatrices et innovatrices de nouvelles formes d’expression artistique, mécènes, collectionneurs, sources d’inspiration ou contributrices importantes comme historiennes de l’art et critiques.

Les femmes ont été et continuent de faire partie intégrante de l’institution de l’artisanat d’art. Malgré le fait qu’elles soient engagées dans le monde de l’artisanat artistique, de nombreuses femmes se sont opposées au récit traditionnel de l’histoire de l’art.

Elles ont été confrontées à de nombreux défis dus aux préjugés sexistes, allant de la difficulté à se former à la vente de leur travail en passant par la reconnaissance.

Alors, comment les femmes ont-elles réussi à faire entendre leur voix si forte dans l’artisanat d’art aujourd’hui, et comment pouvons-nous raconter les histoires de celles qui ont été oubliées par l’histoire ?

MIMA Artisanat d'art Made in France créatrice créateur métiers

Créatrice lors du festival MIMA à Mirepoix

Les femmes dans l’artisanat d’art, influences et différences

Les femmes ont joué un rôle important dans le mouvement de l’artisanat d’art, avec toutefois certaines réserves. Il est important de reconnaître que, malgré un réel leadership dans les réformes sociales et économiques, une division du travail sexuée prévalait.

Les hommes étant généralement employés dans l’imprimerie, le travail du métal et la menuiserie et les femmes dans la peinture sur porcelaine, les textiles et les bijoux.

Même au sein d’un même métier, le genre déterminait souvent la division du travail. Les femmes ont conçu mais les hommes martelé le métal ; les femmes décoraient la poterie mais les hommes modelaient l’argile. Il y avait bien sûr de nombreuses exceptions notables : Candace Wheeler avait sa propre entreprise de décoration et de textile ; Adélaïde Alsop Robineau a lancé et décoré ses propres pots ; Madelaine Yale Wynne fabriquait des meubles et travaillait également le métal et le cuir.

céramique

Adélaïde Alsop Robineau

Un des rôles les plus importants des femmes des deux côtés de l’Atlantique était de défendre l’artisanat au service de la philanthropie ou de réformer la société. Les femmes étaient généralement les dirigeantes des organisations qui cherchaient à établir des alternatives à la production en usine.

Elles étaient convaincues que la renaissance ou la continuation des traditions de l’artisanat fournirait un travail plus gratifiant. Entre 1890 et 1910, des centaines d’organisations ont été créées par des femmes au profit d’entre elles, en tant qu’artisanat artistique ou industries domestiques.

Newcomb Pottery illustre la catégorie des travaux artistiques. Faisant partie d’un collège de femmes de l’Université Tulane à la Nouvelle-Orléans, il a été fondé pour créer des céramiques de haute qualité reflétant la géographie locale et pour donner aux jeunes collégiennes la possibilité de gagner leur vie de manière indépendante.

Les industries de la maison étaient encore plus présentes. Elles étaient destinées à fournir aux immigrées pauvres ou aux femmes rurales une instruction de la part de celles (principalement des femmes) économiquement privilégiées et formellement formées à la conception. L’objectif était de sauver les femmes du travail en usine (comme ce fut le cas avec la poterie Paul Revere à Boston) ou de l’extrême pauvreté en ravivant et en modifiant le tissage traditionnel dans des régions telles que les Appalaches.

Quand l’artisanat d’art élève le statut des métiers des femmes

L’accent mis par le mouvement de l’artisanat d’art au même titre que la peinture et la sculpture ouvrait aux femmes des voies sans précédent. Cela était possible dans la mesure où il conférait de la dignité aux arts appliqués et fournissait un moyen de professionnaliser les compétences traditionnelles des femmes telles que les travaux d’aiguille.

Bien que les femmes britanniques et américaines en aient bénéficié, cette tendance a également offert plus d’opportunités aux femmes du monde entier.

Les femmes devaient toutefois faire face à la conviction profondément ancrée que leur place était à la maison et ne pouvaient, pour la plupart, se faire connaître que dans les domaines qui ressemblaient le plus à la sphère domestique.

Poterie céramique Artisanat créations

Ensemble de poteries du Newcomb Pottery

Mouvement des femmes dans les arts et l’artisanat – Importance et patrimoine

Il existe deux courants de pensée en ce qui concerne l’interprétation de l’artisanat d’art en relation avec la production artistique féminine. Il est vrai que de nombreuses femmes sont devenues des professionnelles accomplies, capables de rivaliser avec leurs collègues masculins. L’éducation artistique des femmes a également été encouragée à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, un nombre croissant de filles étant autorisées à entrer dans les écoles d’art.

Si important que fût le mouvement des arts et de l’artisanat pour l’éducation et l’émancipation des femmes, il garda implicitement la distinction entre les beaux-arts et l’artisanat. Les femmes ont été encouragées à participer aux arts décoratifs tout en étant privées d’éducation artistique réservée aux hommes.

Ce n’est que dans les années soixante-dix et l’émergence du Mouvement de l’art féministe que les femmes artistes ont commencé à se battre pour une place égale dans le monde de l’art en abordant les notions traditionnelles de l’artisanat et des arts décoratifs et l’idée «d’esthétique féminine».

On assiste donc à une féminisation croissante des métiers d’art et de l’artisanat d’art, mouvement qui s’est accéléré ces dernières années. De nombreuses femmes abandonnent leur poste de salariée pour se lancer dans l’aventure de la création artisanale.

Exemples d’Associations de femmes dans l’artisanat d’art

Il existe de nombreuses associations en France qui cherchent à promouvoir les femmes et leur rôle dans l’artisanat d’art comme par exemple les suivantes.

L’ ONG Soroptimist International est à l’échelle Internationale et entreprend de nombreuses actions pour les femmes dont la promotion de l’artisanat d’art et de leurs créations en participant aux événements « Talents de femmes » qui ont lieu à travers tout le territoire.

Les différentes structures disséminées en France sont appelées les « Club Soroptimist ».

Vous pouvez jeter un œil s’il en existe un pas loin de chez vous : Liste des clubs

L’association « Jeux de Dames » soutient la création de plus de 200 artistes femmes couvrant différents univers et champs créatifs. Elle propose un certain nombre d’événements pour créer une synergie de ces multiples champs créatifs. Le mouvement a démarré à Fontainebleau lors de la « Journée Internationale des Droits de la Femme » en 2015. Une exposition éclatée d’art est mise en place chaque année en Mars dans les vitrines de la ville permettant aux flâneurs de s’immerger dans les nombreuses œuvres des créatrices et artisanes d’art. 

Les jeux de dames

Nader

Ci-dessous différentes affiches publiques concernant les salons « Talents de femmes »

 

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