Patricia Brangeon

Sensibilisée dès mon enfance à la nature et à l’environnement, je découvre au collège la vannerie. Le plaisir de créer cet objet à l’époque, reste ancré en moi pendant de longues années, avec le projet de réaliser un jour mon panier.
Un changement de vie me permet de réaliser mon envie ; apprendre la vannerie. Je découvre alors un monde et des gens passionnants.
Très vite les gestes deviennent une évidence et l’aventure commence.
Ce que j’aime dans la vannerie, c’est de pouvoir créer avec la nature. Au gré des balades, les végétaux rencontrés sur les chemins, sont l’occasion de tester, mélanger couleurs et techniques.
C’est aussi une forme de méditation. Pour travailler la matière, il ne faut faire qu’un avec elle et être suffisamment présent pour sentir le point de rupture, quel mouvement sera le plus adapté pour créer une forme dans l’espace. Ce sont des moments que j’affectionne particulièrement : être en connexion avec le végétal.
J’aime aussi le côté sensuel de la vannerie. Le jonc par exemple est d’une extrême douceur qui rappelle celle de la peau et son odeur d’herbe sèche me transporte.

Je pratique la vannerie depuis sept ans. Je tresse tous les jours soit pour créer des objets qui alimentent mon site, soit pour les stages, j’aime imaginer de nouveaux thèmes : cette année, c’est le sac à main calzone en massette, ou bien de nouveaux objets pour les livres (auteure de « La vannerie de jonc  » et « Vannerie bucolique »